mardi 16 décembre 2014
dimanche 5 octobre 2014
Grenouillon
A côté de la pierre
Il y a une grenouille
Qui est un papillon
Moi je ne les vois pas
Ni la grenouille,
Ni le papillon
C'est elle qui me dit sur le fil
Je sens ses pas sur l'herbe
Dans le souffle différent
J'imagine la grenouille, puis le papillon
« Noir, ourlé de blanc »
Dit-elle dans un sourire
Que j'entends clairement
Au fond des mots dansant
A la faux dans les sons
Une grenouille papillon
dimanche 2 mars 2014
Grove cottage
Ce serait le moment
Rêvé pour le poème
Mais il n'arrive pas
Eux sont partis
S'étendre vers demain
Il n'y a que le salon
Toujours aujourd'hui
Et bruissant de silence
Rêvé pour le poème
Mais il n'arrive pas
Eux sont partis
S'étendre vers demain
Il n'y a que le salon
Toujours aujourd'hui
Et bruissant de silence
vendredi 31 janvier 2014
Ancre rouge
Du rouge plein les doigts
Et ce n'est pas mon sang
Juste la piqûre du taon
Une petite correction
Une tache
Dont il n'y a pas à rougir
Mon enseigne
Quelques traces
Comme des mouches sur la peau
Plus vaste territoire.
-
Une tache ironique
Sans douleur
A peine un picotement
Pour les vaisseaux accidentés
Qui cognaient les jours
Il n'y a pas si longtemps.
Depuis que la peau
Est retrouvée
Qu'il y reste encore des hectares
A tacher
A chevaucher, à crue
Comme un fleuve ou une dame
La danse passe me prendre
Elle m'envoie glisser
-
Seule
Une chartreuse
Sincère libation
Portée contre le plafond
Pour réveiller la gorge
"Viens,
viens, c'est là
Encore et à nouveau
Viens,
viens voir le printemps
Aux jardins de janvier"
Faire coasser le bois
A mesure que les pieds
Se souviennent :
Il savent marcher au futur
Et conjuguer l'avant
-
S'accrocher à la lampe
et y tourner
Comme si
Comme si c'était.
Jusqu'à
Ce que ce soit.
Pour de vrai.
Et ce n'est pas mon sang
Juste la piqûre du taon
Une petite correction
Une tache
Dont il n'y a pas à rougir
Mon enseigne
Quelques traces
Comme des mouches sur la peau
Plus vaste territoire.
-
Une tache ironique
Sans douleur
A peine un picotement
Pour les vaisseaux accidentés
Qui cognaient les jours
Il n'y a pas si longtemps.
Depuis que la peau
Est retrouvée
Qu'il y reste encore des hectares
A tacher
A chevaucher, à crue
Comme un fleuve ou une dame
La danse passe me prendre
Elle m'envoie glisser
-
Seule
Une chartreuse
Sincère libation
Portée contre le plafond
Pour réveiller la gorge
"Viens,
viens, c'est là
Encore et à nouveau
Viens,
viens voir le printemps
Aux jardins de janvier"
Faire coasser le bois
A mesure que les pieds
Se souviennent :
Il savent marcher au futur
Et conjuguer l'avant
-
S'accrocher à la lampe
et y tourner
Comme si
Comme si c'était.
Jusqu'à
Ce que ce soit.
Pour de vrai.
Double peine
Alors, la double peine
Un regard de la glace
Leur absence et la tienne
Leur avance et mes scènes
Au moins, la double peine
Etre une triple buse
Et dans le quatuor
N'être que le larsen
Vous en veux,
Envie
Des demis, des oublis
Du silence de vos coeurs
Trop occupés ailleurs
Vous en vois
Ravis
Comme enlevés à moi
Elevés au septième
J'ai le pied au plancher
Et l'âme souterraine
Tu sais la double peine
Vous souffler de l'hélium
N'en garder que la voix
Ridicule a-sirène
Oui, cette double peine
Petites peurs mutines
Qui en rages pérennes
Mues les confiances anciennes
Vous souris
Assourdie
Mais sincerement émue
De vos changement de peau
De vos nouveaux mots doux
Vous évite
Evidée
De prendre le soufflet
De vos joies outrageuses
Et de vos fins heureuses.
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